Mon travail est à vous. Vous le faites voyager. Je m'en remets à votre imaginaire. A sa liberté.
Ma méthode. Me laisser envahir et submerger par des gestes qui traduisent une somme d’expériences. . Une digestion. Je tente, J'essaye, Je régresse, J'avance. Ma trace est là et bien là.
Tapiès, Zao Wou Ki, Miro, Banksy, Basquiat. Des références. . En les citant, je les vois.
Je rajoute Pierre SOULAGES.
Printemps 1996, Je décidais de me rendre chez lui. Sans invitation, comme ça. . Le grand Homme était affairé. Plein de monde, des journalistes partout, des crépitements de flash incessants. J'arrivais au mauvais moment mais en fait, pas du tout. C'est à la grâce de Colette sa femme que je dois notre rencontre. Les journalistes pouvaient bien attendre. Il prit le temps d'écouter et d'entendre.
Une belle synchronicité car j'avais vu un reportage sur lui la veille au soir diffusé à la télé rien que pour moi, évidemment....
Il me plait d’évoquer ce moment car cet immense Artiste avait compris avant moi-même que j'en étais un.